Izamal
Izamal est un village colonial construit sur les ruines d’une importante cité maya. On se dit qu’une étape ici nous changera des zones archéologiques précédentes.
Le village est chaleureux avec ses maisons peintes en jaune. On se laisse charmer par le plus offrant des guides qui nous embarque à bord de sa calèche pour faire le tour du village et des ruines des pyramides.
Une vraie partie de rigolade avec une carriole perdant un bout de roue à chaque fois que le cheval avance trop vite ! On retiendra surtout cette promenade ludique de notre visite


























Chichen Itza
Une des plus belles citées mayas de tout le Mexique, une des mieux conservées, rien que la pyramide Kukulkan vaut le détour. « El castillo » comme disent les Espagnols quand ils la découvrent, car elle est tellement grande que ça leur fait penser à un château. Aucune culture ces conquistadors… 😉
L’entrée ici est beaucoup plus chère que dans tous les autres sites déjà visités. Le surplus est encaissé par l’état du Yucatan. Mais où va cet argent? Certainement pas à la gestion des déchets. ☹
Peut-être à l’entretien des routes ? Elles n’ont jamais été aussi carrossables qu’ici. Mais cela ne profite de toute façon pas aux mexicains les plus pauvres qui n’ont pas l’argent pour payer le gasoil pour une voiture !
Bon, il est vrai que nous voyons ici des places de villages bien aménagées avec terrain de sport et plaines de jeux…
Revenons-en à la zone archéologique… Ce serait la plus visitée du Yucatan, pas étonnant car elle est reconnue depuis 2007 comme une des 7 nouvelles merveilles du monde moderne!
Elle aurait été fondée entre le VIIème et IX ème siècle par une tribu maya venue du sud (les Itzaes) puis elle aurait subit une phase de déclin au Xème siècle comme toutes les autres cités maya de la région. Pour « renaitre » vers l’an 1000 avec l’arrivée de tribus toltèques. L’histoire veut que ce soit le roi de Tula, Quetzalcoatl lui-même, qui soit venu jusqu’ici pour fonder une nouvelle dynastie avant de repartir chez lui. C’est pour cela que l’on trouve deux styles d’architecture sur ce site (toltèque et maya).
Le jeu de pelote est le plus grand et le mieux conservés du Mexique. Lorsqu’on est au centre, l’écho se répercute 7 fois contre les murs en pierre.
Les vendeurs ambulants sont parfois ici de véritables artistes. Leurs sculptures sur bois sont fines et très précises. Ils font des merveilles avec un simple couteau !






























Kaua
La tourista a frappé, elle s’est emparée d’Oneylia. Nous décidons de poser un peu nos bagages dans un tout petit village du nom de « KAUA ». C’est donc ici que nous ferons un arrêt sur image.
On y rencontre des villageois mayas; Des villageois sympathiques toujours avec le sourire,
Des villageois pauvres espérant un jour pouvoir partir mais ce n’est pas facile, il leurs manque trop de « dineros »…
On rencontre des enfants nous prenant au début pour des « gringos »; Des gringos perdus au milieu de leur « pueblo » !
Des enfants chaleureux et curieux attirés par les filles; Ils partagent des moments dont ils garderont des souvenirs
Des enfants intrigués et émerveillés par Yéoti; Des enfants attachants et touchants
Des enfants pleins de vie et souriants, des enfants qui font un peu la moue quand on leurs dit que demain nous serons partis…
Notre arrêt sur image se termine, notre aventure continue !
Merci « Kaua» d’avoir été sur notre route
Merci « Kaua » de nous avoir offert ta générosité humaine ! 😊
(Pour des raisons personnelles, nous n’avons pas de photos à poster de ces moments ni de ces enfants…)














Valladolid
On y va pour la lavenderia, on y voit finalement plus que ça ;
Le marché très animé dans lequel on peut manger des plats très épicés
Ses bouchers découpent porc et poulet, les chiens à l’affût se font discrets
Les fruits et légumes colorent les allées et nous, on se laisse tenter.
Les nombreux touristes viennent du monde entier ; nous entendons parler allemand, français, anglais
Il y a de grandes places bien aménagées où il fait bon flâner et jouer.
En chemin pour un camping, nous nous retrouvons sur la « route des poubelles », c’est un peu comme la route du vin mais avec des arrêts plus fréquents pour admirer ces monticules brûlés, tout juste déposés ou plus anciens, il y en a pour tous les goûts. L’odeur pique le nez et les mouches s’engouffrent dans le camping-car 🙁 . Vite on ferme tout!!
On avance un peu comme dans une chasse aux trésors espérant trouver à la fin le Saint Graal. L’odeur de plus en plus forte nous donne à penser que l’on approche. Finalement, nous ne sommes pas déçus. Mesdames et Messieurs, bienvenue à la décharge à ciel ouvert de Valladolid!! Paradis des chiens de rue, rats et vautours. Ici, aucune règle, tout s’entasse petit à petit sur le reste. No man’s land absolu !
Un pauvre bougre sort de derrière un mur pour voir qui est venu se perdre ici ! Perdre c’est bien le mot, on a plus qu’à faire demi tour, la route indiquée par le GPS n’existe plus, elle est recouverte d’immondices !
C’est navrant de voir que dans l’état le plus riche du pays, absolument rien n’est fait pour l’écologie. A quoi sert l’argent de tous ces touristes ? 🙁
Nous faisons un bond dans le passé de plus de 30 ans quand en Europe, on traitait les déchets de la même manière. Sauf qu’il y a 30 ans, on ne consommait pas autant de plastique, le mal est encore bien plus profond ici… Fuyons !!
Malgré ce tableau « noir » nous découvrons plus loin, un endroit agréable pour stationner. Nous bénéficions même d’un guide pour nous parler des différentes variétés d’abeilles présentes au Yucatan ainsi que des cénotes sèches. Nous ne savions même pas que ça existait! Ce sont des cénotes qui avec le temps, beaucoup de temps, se sont remplies de matières organiques jusqu’à être totalement recouvertes et asséchées en apparence.








































Une réflexion au sujet de « La suite du Yucatan… »
Très belles photos, votre voyage continue et nous enchantent à chaque fois.
Nous vous souhaitons nos meilleur vœux pour 2019.
Bonne santé et bonne continuations.
On vous embrasse