Le passage de la douane…
Pour le passage au Bélize, nous devons d’abord faire un crochet par la douane mexicaine. Et oui! Nous avons besoin d’un tampon sur chaque passeport prouvant notre sortie du pays. C’est à ce moment-là que la tension commence à monter… Le douanier nous demande le reçu. Le reçu… Quel reçu? 🙁 . Celui prouvant que nous avons bien réglé notre entrée au Mexique. On lui montre nos bouts de papiers précieusement conservés durant tout ce temps mais ça ne l’intéresse pas, le montant réglé n’apparaît pas dessus. Malgré nos explications, il ne veut rien savoir et nous envoie vers un autre bureau. C’est reparti pour des explications… La douanière encode les chiffres notés sur nos fameux papiers et là… surprise… aucune trace de nous !! On insiste, lui faisant part de notre incompréhension et de notre mécontentement. Elle est sympathique celle-ci et nous fait comprendre qu’on s’est bien fait avoir ! Aucune preuve de paiement. On est quitte pour repayer ! Elle nous aura eu jusqu’au bout la douanière mexicaine à Luckeville!! 🙁
Amis voyageurs, si toutefois vous passez par Luckeville, évitez les démarches au bureau du poste frontière et filez 30km plus loin, les lieux sont plus « officiels » ; n’oubliez pas de RÉCLAMER UN REÇU PROUVANT LE PAIEMENT de votre entrée sur le territoire et CONSERVEZ le bien.
Malgré cette mésaventure mexicaine, le passage au Bélize se fait très facilement. Tout le personnel bélizien est aimable et aidant, les démarches s’effectuent assez simplement mais sont un peu longues (il faut dire qu’il y avait du monde). Pas grave, pendant que Thomas fait les démarches (car seul le conducteur doit rester), on en profite avec les filles pour discuter avec d’autres voyageurs. Le destin fait qu’on se trouve au même moment avec deux autres familles françaises. On fera un bout de chemin tous ensemble ! Nos 1er jours au Bélize se font donc en caravane improvisée ! 😊 Dès les premiers kilomètres, on constate un changement radical avec le Mexique. Les habitations sont différentes, souvent sur pilotis (pourquoi ?!), il se dégage une atmosphère, une ambiance plus antillaise… On a hâte de découvrir !!
Nous faisons étape au ranch Poderosa pour notre première nuit bélizienne
La propriétaire est accueillante, on a même droit à un feu de camps pour la soirée. Parfait pour éloigner les moustiques et pour faire griller des marshmallows pour le plus grand bonheur des enfants ! Ici, il n’y a pas d’électricité… Le lieu est rustique.
On découvre le lendemain, un lieu vaste avec des champs tout autour de la bâtisse, des poules, des dindes, des moutons, une vache, un cheval, des chiens… La propriétaire est d’origine guatémaltèque et vit ainsi depuis quelques années suite au décès de son mari. Elle cultive des champs de maïs et un potager pour subvenir à ses besoins, soutenue et aidée par deux ou trois hommes béliziens. Elle possède un puit dont l’eau est extraite par une éolienne, s’il n’y a pas de vent, pas d’eau… On va éviter de remplir notre cuve alors! On a la chance de siroter du jus de coco de noix spécialement « cueillies » à coups de machettes pour la p’tite tribu ! Une belle entrée en matière au Bélize. Un grand merci à nos hôtes
















Nous reprenons la route tous ensemble jusqu’au « baboon santuary »
On est donc toujours avec Nicolas, Vanessa, leur petit bonhomme Axel et la famille Tous à l’Ouest (Jessy, Marine, Salma et Sacha). L’endroit est encore bien agréable, on est entouré par la jungle et nous entendons dès notre arrivée des singes hurleurs.
On est accueilli par un rasta, se prénommant Shane. Il vit ici avec son frère et sa mère dans une maison entièrement en bois construite sur pilotis. Il a tout un tas d’amis lui donnant un coup de main, chacun fumant toute la journée son cône « magique » ! 😉 On ne sait plus trop si on se trouve en Jamaïque ou au Bélize?! 🙂
L’après midi, pères et enfants profitent de la baignade dans la rivière en restant bien à gauche comme conseillés par nos hôtes. Nous apprendrons par la suite, que de l’autre côté, plus loin se trouvent des crocodiles ! ☹
Dès le lendemain, Shane, nous propose un tour pour tenter de voir des singes. Il nous fait un sacré show en imitant le cri des singes hurleurs pour les appeler… en vain. Heu ? Qu’est ce qu’il nous fait là ?! Il nous demande de rester à un endroit précis pendant qu’il part plus loin et continue à pousser des cris… Va-t-il libérer des singes pour nous faire plaisir?! Est ce un « attrape touriste »? Le doute s’installe…
Finalement, il nous emmène de l’autre côté de la route et après une petite marche, le spectacle s’offre à nous.
Shane leur tend des morceaux de bananes et surprise ! Toute une famille arrive, des mamans avec leurs petits pendant que le patriarche nous observe et crie de temps à autres pour les rappeler sûrement.
On en prend plein les yeux, les instants sont magiques… ils viennent nous manger dans la main les petits morceaux de bananes… Quel spectacle ! Merci Shane pour cette visite durant laquelle le temps s’est arrêté juste pour profiter. Et désolée d’avoir douté;) Ah les singes… quelle intelligence et quelle dextérité !! 😉





















Notre dernier jour au Bélize…
Nous terminons notre journée au « blue hole » dans une cénote bélizienne (quand on a vu celles du Mexique, celle-ci est petite et sans trop d’intérêt.)Mais nous en profitons quand même, l’eau est transparente !! La plupart rejoint notre campement en camping car pendant que Jessy, Vanessa, Elony et moi on se décident à rentrer par la jungle. Quelle idée !! On entre dans les profondeur de cette humidité en tenue d’été, offrant des repas sans barrière pour des moustiques avides de sang. On se fait attaquer de tous côté, impossible de s’arrêter pour profiter ! Nous rentrons au pas de course et arrivons couverts de boutons !! ça nous apprendra
On passe une dernière soirée tous ensemble. Nous quittons nos compagnons de route de quelques jours après avoir visité la grotte présente sur le site. Voilà, notre aventure continue en famille… Dans deux jours nous devons avoir quitté le Bélize.
On passe notre dernière journée dans un refuge pour oiseaux, essentiellement des perroquets. Les propriétaires accueillent les oiseaux maltraités ou abandonnés, les soignent dans le but de les relâcher dans leur milieu naturel ensuite. Certains sont en cage, toujours en soins alors que d’autres sont libres. On les voit revenir en milieu d’après midi, il y en a de partout dès qu’on lève la tête.
Nous faisons nos dernières recherches avant de passer la frontière du Guatemala le lendemain.
Le Bélize est bien différent de ce que nous avons vu jusque là, on se croirait davantage aux Antilles (Jamaïque) et il y a beaucoup de rastas ! L’ambiance générale est plutôt « zen » et très décontractée. Mais le coût de la vie est plus élevé qu’au Mexique. On regrette de ne pas avoir pu rester plus longtemps et faire davantage de découvertes.


























